Durant le mois d’avril, j’ai vu passé la tendance « Je lis bleu » pour encourager les maisons d’éditions, les auteures et auteurs québécois pendant le confinement. Venant tout juste de relancer mon blogue, j’ai hésité avant de publier cet article, me disant que j’étais trop tard, comme d’habitude, pour reprendre la tendance. Puis, j’ai réalisé que promouvoir l’économie, la culture et le talent local ne passe jamais de mode!
Pour la rédaction de cet article, j’ai repris le questionnaire ou le « tag » 100 % bleu créé par la booktubeuse MAPS – Booktube, qui vise à encourager la littérature québécoise. Bien entendu, j’ai un peu triché, car je suis incapable de choisir un seul livre par catégorie, mais au moins, c’est pour une bonne cause!
L’AUTEURE OU L’AUTEUR QUE JE RECOMMANDE TOUT LE TEMPS
Kim Thùy, Larry Tremblay et Bernard Lavallée… quel est le lien entre ces trois personnes? En ce qui me concerne, j’ai beaucoup appris en lisant leurs livres et ces nouvelles connaissances m’ont bouleversées, m’ont fait réfléchir et m’ont fait grandir. Je les recommande, car les apprentissages qu’on y fait peuvent, à nous tous, changer le monde.
Plusieurs livres québécois ont été de belles surprises pour moi. Ce sont des livres pour lesquels je ne m’attendais à rien en particulier, car je ne pensais pas que j’apprécierais le sujet, que je serais touchée par les personnages ou que j’aimerais la plume, la forme ou le genre autant que je l’ai été.
Manikanetish est un court roman qui nous ouvre les yeux sur les réalités de l’enseignement dans une réserve innue de la Côte-Nord. C’est étonnant comme l’histoire se lit bien malgré les difficultés dépeintes. C’est très humain et j’ai beaucoup appris.
Paul a un travail d’été m’a rappelé de bons souvenirs et m’a rendue nostalgique par moment. Je ne m’attendais pas à être aussi interpellée par une bande-dessinée. Vous avez été un enfant de camp de vacances comme moi? Vous adorerez. C’est du bonbon!
Le poids de la neige m’a fait découvrir un genre littéraire que je ne pensais pas apprécier autant, à la limite je croyais même qu’il m’ennuierait. Il s’agit du « nature writing », un genre qui mélange observations sur la nature et anecdotes ou pensées d’un personnage.
Il y a beaucoup trop d’auteures et d’auteurs que je n’ai pas encore lus et que j’aimerais découvrir! Cependant, je pose mon choix sur ces auteurs pour qui leur réputation n’est plus à faire. Leurs mots manquent cruellement à ma culture générale.
Les livres sont fait pour être vécus. Les écrivaines et les écrivains sont tellement doués pour nous faire vivre des tempêtes d’émotions à travers leurs mots. Personnellement, ce sont les émotions vécues qui font pencher la balance entre une lecture coup de cœur ou une lecture agréable, mais sans plus.
La Femme qui fuit est un roman d’une puissance indescriptible. L’auteure nous raconte ici la complexité des émotions et des relations humaines. Un flot d’émotions m’a submergé à la toute dernière page.
Le roman noms fictifs est bouleversant, pas parce qu’il raconte des anecdotes de vies de toxicomanes (bon peut-être un peu quand même), mais parce qu’il pose un miroir devant nous et nous force à voir nos préjugés, notre propre vide intérieur et à réaliser notre manque d’empathie. C’est un portrait peu flatteur, mais oh combien révélateur!
Ce livre audio est le premier que j’ai écouté et il m’a énormément plu. La lecture faite par l’auteur lui-même (et quelques comédiens) m’a transportée, m’a immergée dans l’histoire. Malgré le côté sombre du récit, j’y ai retrouvé une part de moi qui ne pouvait pas arrêter de l’écouter. C’est un livre des plus immersifs.
J’ai choisi ces deux maisons d’éditions, car il me semble qu’elles ont publié la plupart de mes coups de cœur québécois. De plus, elles font généralement des couvertures sublimes, ce qui est une belle valeur ajoutée à ma bibliothèque ainsi qu’à mon expérience de lecture.
MA CITATION PRÉFÉRÉE
N’importe quelle citation de Michel Tremblay dans Un ange cornu avec des ailes de tôle. Je me suis tellement reconnue dans ce roman en tant que lectrice!
« Mon père disait qu’il fallait laisser sa mère tranquille quand elle lisait, que c’était la grande récompense de sa vie, qu’elle avait mérité une vieillesse paisible. »
« Ouvrir un livre demeure l’un des gestes les plus jouissifs, les plus irremplaçables de la vie. »
Enfin, je n’ai contacté personne pour prendre en note leurs coups de cœur québécois. Vous n’avez qu’à m’écrire les vôtres en commentaires pour que je puisse m’inspirer dans mes prochains achats!